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Découverte de l’avifaune de l’étang Porcherat en Saône et Loire

16 Juin 2013 , Rédigé par Niala TUANER Publié dans #Bourgogne, #Zones humides, #Etang Porcherat, #Wildlife

Comme promis, lors du dernier billet, je vous présente l’étang de Porcherat.

Dès 6 heures, en ce samedi matin de juin, par beau temps de me dirige par la C14 vers l’hameau de Tirechat, dépendant de Demigny. Aujourd’hui, le vent est Ouest Sud Ouest. Je prends le chemin carrossable direction sud est qui chemine entre La Pièce Roseau et la Toppe Blanche à une altitude de 200 mètres à travers bois. Sur ma gauche se trouve le premier mirador, et à droite part un chemin forestier vers l’étang de Porcherat. C’est mon repère pour atteindre la queue de l’étang.

Cet étang forme un Y, les deux branches du Y sont alimentées par divers rus. Je me dirige à travers bois vers la branche nord. La végétation au sol est basse, couverte de muguets, de lierres, de petits chênes et de feuilles mortes. Pas besoin de bottes en cette saison seulement des chaussures hautes.

J’approche de l’étang équipée d’une casquette filet pour me protéger des nombreux moustiques. La zone devient très marécageuse, les rives sont bordées de phragmites et de roseaux. L’étang est baigné par le soleil. J’entends les grenouilles qui coassent. C’est bon signe. C’est une vraie roselière que j’aperçois. Les oiseaux peuvent nicher et se cacher des prédateurs.

D’un chêne tombé dans l’étang, trois hérons décollent et surprise, virent cinq mètres au dessus de moi, je les mitrailles.

Par contre, je m’en souviens, j’ai réglé mon reflex en qualité S(mall) afin de réduire la taille des photos et faciliter le transfert sur les réseaux sociaux. Quel dommage pour refaire les cadrages et la post production. Je me remets vite fait en L. Je me faufile derrière les phragmites, j’aperçois de nombreuses foulques en familles, des petits canards de surface.

D’un coup, sur ma droite, j’entrevois une masse brune, à l’orée du bois sur l’autre rive, ce n’est pas vrai. Je la fixe, j’aperçois une chevrette et un brocard à brouter probablement les joncs. Je leur tire le portrait. Je me cache derrière un chêne. Ils entendent les déclics, le brocard crie. Il saute, je le mitraille à nouveau, puis continue à brouter quelques minutes puis s’enfuit. Je me fais un chemin à travers la roselière, j’aperçois une canne colvert qui niche.

A l’affût, de temps en temps, les roseaux bougent devant moi, c’est un oiseau, un insectivore, impossible de le cadrer trop de feuilles devant l’objectif.

Je repasse par le chemin forestier, reviens sur le chemin carrossable et au troisième mirador, je reprends un chemin forestier qui conduit à la bonde de l’étang. L’accès est barré d’une barrière métallique, au dessus d’arbres sont fixés des panneaux « Chasse et pêche interdites », « Propriété privée », « Défense d’entrer », surpris de ma présence, un milan noir posé sur un tas de pierres prend son envol.

Un petit chemin, hors propriété, suit la rive de l’étang, je le prends. Je le suis, pas d’activité sur l’étang sinon sur un petit îlot où nichent quelques cannes. Déçu, je fais demi-tour.

C’est vrai, je connaissais cet étang depuis longtemps, de plus c’est le plus proche de mon domicile. J’allais toujours du côté de la bonde. Quelle erreur. L’avifaune se trouve en fait sur la queue de l’étang de Porcherat dans la roselière.

Découverte de l’avifaune de l’étang Porcherat en Saône et LoireDécouverte de l’avifaune de l’étang Porcherat en Saône et Loire
Découverte de l’avifaune de l’étang Porcherat en Saône et LoireDécouverte de l’avifaune de l’étang Porcherat en Saône et LoireDécouverte de l’avifaune de l’étang Porcherat en Saône et Loire
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