Lundi 20 mai 2013 – Lundi de Pentecôte.

En ce matin du lundi de Pentecôte en mai, le temps est maussade et humide. Je vérifie mon sac à dos, appareil Canon EOS 550 D et les objectifs stabilisés de 18-55 mm et 70-300, caméra vidéo Sony, trépied et monopod, carte IGN de randonnée 3025 E «VERDUN SUR-LE- DOUBS» et boussole. Je saisis ma parka, couleur camouflage. Je sors et je prends place à bord de ma Picasso à Demigny, direction Saint Loup de La Salle, je tourne à droite à Tirechat, je prends le chemin vers la Combe Loup, je laisse à droite l’étang Porcherat à la Toppe Blanche et j’arrive à la queue de l’étang de Vortoy. Je me gare à proximité d’une double porte en fer de couleur verte. J’entends le bruit d’une cascade, c’est le déversoir de l’étang de Vortoy vers l’étang de Maizière à l’est. Je saisis ma caméra vidéo pour filmer le déversoir et les abords de l’étang de Vortoy sis entre les pièces Bois Quillon et les Mortes. Quelques prises de vues à la volée par-dessus le portail, deux barques sont là, près du bord d’une allée bien entretenue et verte. Au fond, de l’étang un couple de grèbes huppés nage.

C’est pas tout, mais aujourd’hui l’objectif c’est d’atteindre les deux étangs Rau et Bruyère par le bois les Queurles via le chemin forestier nord est menant sur les champs dénommés les Communes à Saint Loup Géanges.

Je m’équipe de mon sac à dos, bottes basses aux pieds, du trépied équipé de la caméra Sony et je prends le chemin boueux, dos au déversoir, vers les deux étangs. Je lis la boussole, cap nord-est. Après deux cent mètres, je bifurque à droite sur un chemin boueux avec des ornières. Je place un pied et ma botte se remplit d’eau, je tire ma botte, la vide, j’essore ma chaussette, les renfile et je continue. Sur le chemin, il y a des miradors et bientôt une baraque forestière ou de chasseurs faite à l’aide de containers. A quelques mètres sur la droite, un chemin avec une plaque libellé N°30 descend vers l’étang Rau, je le prends. Le chemin descend et j’arrive à l’étang Rau. C’est un petit étang entouré de roseaux, de phragmites et de massettes, à ma gauche une passerelle nue, pas d’oiseaux, pas de barque, quelle déception.

Je reviens sur mes pas, je retrouve la cabane et reprend mon cap nord-est vers le climat dénommé «les Communes». Sur ma gauche, je croise quelques miradors. A droite une zone déboisée de quelques hectares par les bucherons, quelques chênes abattus traînent au sol, au dessus planent trois milans noirs. Je prends quelques relevés de latitude et de longitude avec un logiciel GPS sur mon Blackberry. J’aperçois à ma droite, deux plaques numérotées 6 et 7 avec une borne en pierre sur le talus, je passe le talus et je pénètre dans le chemin bien vert, couvert de muguets. Quelqu’un a précédé mes pas, je suis sa trace. Au bout de deux cent mètres, j’aperçois l’étang, mais je fais face à une barrière végétale, impossible de prendre quelques clichés. Je reviens sur mes pas, descend le talus, je glisse, je me retiens et remonte à droite, direction le climat : les Communes. Après 175 mètres, un autre chemin numéroté avec les plaques n° 5 et 6 et à nouveau une borne en pierre au dessus du talus part à droite. Je passe la tranchée, monte le talus en m’accrochant à divers branchages. Je marche sur près de 400 mètres, et je fais face à une large et haute retenue en terre, je vois un sentier détrempé qui grimpe, ça glisse, je prends une branche de noisetier pour m’aider à grimper. Je monte sur le barrage, je me dirige vers la partie boisée. Le vent se lève, il vient d’est, il ride la surface de l’eau. Sur l’autre rive de l’étang, trois malards pataugent. Je suis à contre vent. Je prends le trépied, lève ses pieds, fixe et pointe la caméra et les filme. Au milieu de l’étang, il y a une cane et deux colverts. A mes pieds, une gallinule poule d’eau au bec rouge et une tache blanche de part et d’autre du croupion, sort des phragmites. Je me replace et je me prépare à pointer la caméra sur elle, mon pied se prend dans un trou de ragondin, je glisse, je me retiens et j’affole les canards qui s’envolent …

Je reviens en sens inverse vers l’étang de Vortoy. A l’arrivée, à travers les grilles de la porte d’accès, j’aperçois quelques oiseaux. Je prends à droite, je me glisse à travers un sentier dans le bois Quillon bordant l’étang à contre vent, direction nord ouest. J’aperçois deux grèbes huppés. Je place le trépied, pointe le zoom vers les podicipédidés. Etrange, l’un deux descend et monte son cou avec rapidité pour déglutir un petit poisson. Une foulque macroule, bec blanc, passe à mes pieds… Il pleut, je lis ma montre, déjà 11 heures, je décide de rentrer.

photo animaliere

Ballade à la forêt domaniale des étangs en Bourgogne