Photos VS Vidéos : billebaude à la forêt domaniale des étangs

12 Juillet 2013 , Rédigé par Niala TUANER

J’ai pris quelques jours de congés en ce début du mois de juillet. En cette soirée, par un faible vent du nord, je me décide de revenir vers l’étang de Porcherat sis dans la Forêt Domaniale des Etangs à Tirechat près de Demigny en Bourgogne.

Je me gare sur un chemin près de l’étang. Je m’équipe de guêtres pour me protéger des tiques, d’une casquette filet pour me protéger des moustiques avant d’asperger de l’anti moustique sur mes gants et mes vêtements de camouflage. Enfin, je me dirige cap au sud par un chemin forestier vers l’étang, face au vent avec Callie, ma chienne shih tzu.

La semaine dernière, il y a eu une forte tempête de grêles sur Demigny. Le sol de la forêt est couvert de rameaux, de branches mortes et de feuilles vertes. Il est difficile d’être discret, craquement des rameaux auquel s’ajoute le bruit de frottement des guêtres.

J’arrive sur l’une des deux branches de la queue de l’étang, elle est abritée en bordure de phragmites, de roseaux. Sur un arbre mort tombé dans l’étang, se trouvent perchées quelques canes colverts, plus loin passent quelques jeunes foulques. Juste le temps de prendre quelques clichés avant leur envol. Au milieu, sur un ilot, se trouve quelques nichoirs faits de tôle où se dirigent de nombreuses canes suivies de canetons. Je me dirige vers le deuxième bras de l’étang, j’entends des gloussements, des roseaux bougent, je cherche, j’aperçois une poule d’eau au bec rouge. Plus loin, caché dans les roseaux se trouve un héron pourpré, il m’aperçoit puis s’envole.

Le soleil est déjà couché, je reviens sur mes pas. Je fais quelques dizaines de mètres en voiture, et deux chevreuils me coupent le chemin. Je roule très doucement, à l’arrivée au lieu dit « Les Abreuvoirs » en bordure du Bois Milord, un animal broute en plein champ. Je m’arrête, je sors, je prends le caméscope Sony SDR SX 21 équipé d’un zoom optique de 62 et une optique à faible luminosité, montée sur trépied Manfrotto MK394-H, je le pose près de la voiture, un coup de jumelle, c’est un chevreuil. Je fais face au vent. Je le filme. Je scrute à la jumelle la bordure du bois, à maintes reprises sans succès. Au bout, de dix minutes, le long du chemin forestier menant à la Commune de St Loup-Géanges, sort un brocard, je le filme durant un bon quart d’heure.

Je repars, plus loin sur les Drilles, une chouette posée sur une meule de foin, s’envole.

En fait, au crépuscule sans la caméra SONY, je reviendrai bredouille.

Le Canon EOS 550D équipée de l’objectif EF Canon 70-300 mm, f/4-5.6 IS USM est insuffisant, même à 1600 ISO et à faible vitesse.

Je me félicite de m’équiper à chaque billebaude ou affût de ce couple Reflex et caméscope.